LE BAZAR DE BOLITO

 
 
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Vous vous êtes déjà demandés après avoir rencontré quelqu’un, « mais à quoi ressemble son appartement ? »
Cela fait des années que je me pose cette question quand je croise Bolito (David de son prénom).
Que ce soit dans sa boutique Blitz (Lyon 1) ou sur son dancefloor, sa personnalité et son univers ne laissent pas indifférents.
Cet été je suis allée sonner chez lui, on a bu du Prosecco et il m’a raconté son appartement. Bienvenue dans le Bazar de Bolito ! 

 
 
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Dans une autre vie, Bolito a été directeur artistique chez Publicis. Il a tout plaqué pour ouvrir Blitz et ponctuellement, faire danser les gens.
C’est en 2002 qu’il a posé ses valises avec son compagnon dans l’ancien immeuble de Raymond Barre.
La vue est imprenable sur la Place des Terreaux et sans surprise, l’appartement est aussi farfelu que ses chemises et ses sets.
Un vrai labyrinthe où chaque pièce a son identité et n’est pas sans rappeler sa boutique.
Les objets et les meubles de designers côtoient l’incroyable, son dada c’est de « mettre des intrus dans des objets nobles ».
Parfois il rêve à une déco minimaliste et de faire une détox visuelle mais le naturel revient vite au galop ! 

 
 

Lorsqu’il m’a ouvert la porte de son bazar, j’ai été touchée par la Grâce.
Face à moi un long couloir avec des milliers de cadres, cartes et objets en tous genres. L’expo de sa vie !
Sur un vieux piano, une accumulation de souvenirs sans cesse en mouvement (« Le bordel » comme il dit), au mur des photos dédicacées achetées sur
Internet de Madonna ou encore Sophia Loren, des tableaux classiques et… « Oh un homme nu ! » « Ah là c’est une femme ! ».
L’orgasme visuel n’est vraiment pas loin pour ceux qui savent vraiment regarder.

 
 
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Après cette claque de plaisir dès l’entrée, il m’invite à rejoindre le salon où je vis un retour dans le temps. Les années 70 n’ont jamais autant brillé !
Assis sur son fauteuil en cuir, Bolito me raconte les fêtes mémorables qui ont eu lieu dans cette pièce. « Un jour on a même retrouvé un petit four au saumon collé au plafond ».
Tous les oiseaux de nuit lyonnais sont passés dans ce salon, j’ai l’impression d’être dans un lieu marqué par l’Histoire.
Pour se remettre de ces nuits blanches, un rétroprojecteur et les grands classiques du cinéma bis.
La promesse de beaux dimanches soirs. 

 
 
 
 
 
 
 

Petit passage par la cuisine pour se ravitailler en Prosecco.
Une immense plante trône au-dessus de la table, son prénom, Rosalind, hommage à une grande actrice américaine.
Bolito aime prendre son « shoot de vert » en mangeant à ses côtés et sous les yeux hagards des (faux) trophées de son compagnon.
La rumeur dit qu’il aurait dévalisé toutes les boutiques de montagne pour sa collection. 

 
 
 
 

On finit dans la chambre d’amis où un « mur de vinyles gays » habille le mur. C’est l’occasion de papoter de ses sets enflammés.
Du Mob Hotel au Sucre en passant par le Sonic, Bolito aime « mélanger le pur et l’impur et faire danser les gens branchés sur des sons qu’ils ne soupçonnent pas. »
Il ne se considère pas comme un DJ mais plutôt comme un créateur sonore.
Il ne s’embête pas avec la technique, ce qui l’intéresse ce sont les folies et les excentricités. 

 
 
 
 

C’est l’heure de se dire au-revoir. Il a oublié de me monter une pièce : les toilettes ! Une expérience mystique que je garde pour moi… 


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Texte : Justine Perfetti - Photos : Jérôme Pantalacci.

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